Joséphine à l’initiative de cette entreprise

A 18 ans, le bac en poche, Joséphine Boulinguez fait une formation à la Chambre de Commerce à Poitiers pour se lancer dans l’import-export des tongs brésiliennes Havaianas qui n’étaient pas encore présentes en France. Familière des voyages au Brésil, elle partait toujours avec un carnet de commandes pour ses amis, et avait donc en tête d’en faire une véritable activité professionnelle. Mais un CDI se présente à elle dans le tourisme, secteur où elle vient de décrocher un BTS…

Joséphine choisit la sécurité. Adieu les tongs ! Quelques années plus tard, le démon du voyage reprend Joséphine et là voilà partie pour une année sabbatique en Nouvelle-Zélande. C’est là qu’elle découvre le concept : un centre de simulation d’altitude où l’on respire de l’air de haute montagne. Cette fois ci, à 27 ans, c’est la bonne. Ni une ni deux, Joséphine rentre en France avec une seule idée en tête : Développer en France ce même service, qui s’adresse aussi bien aux citadins stressés (bien-être) comme aux sportifs (préparation, performance…)

Au retour, le chemin qui l’attend est tortueux. En plus d’être totalement nouveau en France, le concept est lié au monde médical, générateur de beaucoup de fantasmes et d’interrogation. Elle croise bien sûr beaucoup de sceptiques qui qualifient son projet de farfelu. Elle doit s’autofinancer pour acheter le matériel et ouvrir son premier concept store à Montparnasse en 2011, quelques mois après son retour. Sa détermination et son esprit « positive minded » ne la quittent pas. SimAlti emploie aujourd’hui deux personnes et a réalisé un chiffre d’affaires de près de 80K€ en 2014. Deux autres concept stores ont depuis ouverts à l’Aéroport de Roissy Charles de Gaulle et à Aix-en-Provence. Joséphine aimerait que l’aventure continue en développant notamment une franchise et une offre mobile adaptée aux entreprises.

Cinq ans après le lancement de SimAlti, Joséphine est convaincue que ce qui a le plus manqué à son démarrage c’est un réseau professionnel. Aussi, la relation développée avec son mentor, rencontrée en 2012, a été précieuse. Elle lui a permis notamment de dépasser son émotivité pour devenir une vraie entrepreneuse…